Par
Clément Janicot
CEO de Gus Assurance
Imaginez avec nous : vous travaillez sans cesse. Vous gérez vos clients, vos rendez-vous… Bref, votre quotidien de professionnel libéral n’a rien d’un long fleuve tranquille.
Pendant ce temps-là, une question reste souvent en suspens : en cas d'imprévu, en cas d’urgence, si je devais arrêter d'exercer, je fais quoi pour ma retraite ?
Dans le cadre de votre profession libérale, vous ne pouvez pas compter uniquement sur l’État. D'où la nécessité de prévoir et d’anticiper…
C’est là que l’assurance vie entre en scène. Pas comme un produit miracle. Non, comme un véritable couteau suisse patrimonial. Flexible, intelligent, et en fonction de vos besoins d’indépendant.
Que vous soyez médecin, avocat, freelance ou notaire : l’assurance vie est taillée pour vos besoins de professionnel libéral. On vous explique tout.
Oubliez les clichés. L’assurance vie n’est pas qu’un produit pour “vieux riches” ou un plan fiscal.
C’est une enveloppe fiscale, ultra-flexible, qui vous permet d'épargner à votre rythme, de faire fructifier votre argent en mode piloté, et d’assurer une transmission à vos proches, sans exploser les impôts.
Concrètement parlant, l’assurance vie est un contrat que vous allez signer (en tant que professionnel libéral) avec un assureur.
Une fois ouverte, votre AV vous permet de verser des primes (ponctuelles ou régulières) sur votre contrat, qui sont ensuite investies par l’assureur. Ces fonds peuvent être placés dans un fonds en euros, sécurisé mais peu rémunérateur, ou en unités de compte, plus risquées mais potentiellement plus rentables.
Vous êtes médecin, avocat, architecte ? La bonne nouvelle c’est que vous êtes libre. La moins bonne nouvelle c’est que l’État ne vous couvre pas des masses.
Et côté retraite, n’en parlons même pas…
D'où la nécessité de constituer votre matelas financier. L’assurance vie vous permet de le faire en cochant toutes les cases de ce qu’il vous faut : la préparation de votre retraite en autonomie, la gestion des baisses d’activité ainsi que la transmission de votre capital en douceur.
Tout ça avec une fiscalité aux petits oignons.
La première chose à savoir est le fait que vos gains ne sont pas imposés tant que vous ne touchez pas à votre argent.
Cela dit, vous n’êtes pas complètement exemptés. Quand vous les retirez, l’état se sert. Si c’est fait avant 8 ans, vous payez une flat tax de 30%. Si c’est après les 8 ans, vous ne payez que 7,5% seulement (et 4 600 € d’abattement annuel, 9 200 € si vous êtes en couple).
En clair : plus vous attendez, moins vous payez.
Et ce n’est pas tout… l’assurance vie est aussi intéressante dans la mesure où elle allège les droits de succession.
À votre décès (car il faut en parler), votre contrat peut être transmis sans droit de succession jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire (si vous avez versé avant vos 70 ans). Ce qui n’est pas rien.
Une chose est sûre, vos héritiers apprécieront.
Vous êtes en BNC ? Pas de panique.
Même si les versements ne sont pas déductibles, la sortie est optimisée.
Et combiné avec un PER ou un contrat Madelin ? Là, vous tenez une stratégie.
Plus de détails sur le PER des professions libérales
Vous vous posez des questions par rapport à la fiscalité lors d’un rachat total ou partiel ? C’est légitime.
On vous explique. Quand vous retirez, seule la part de vos gains est taxée.
Prenons un exemple :
Gains = montant racheté – (versements x montant racheté / valeur totale)
Pour ce qui est des prélèvements sociaux (17,2 %), ne vous inquiétez pas. L’assureur s’en occupe directement. Rien à faire de votre côté…
L’assurance que vous envisagez est-elle adaptée à votre statut de professionnel libéral ? Telle est la question…
Une chose est certaine, tous les contrats d’assurance vie ne se valent pas.
Comme vous vous engagez pour 8 ans (minimum), autant faire le bon choix dès le début en lisant les comparatifs détaillés des meilleures assurances vies.
Voici les 4 critères à regarder de près :
Les frais d’entrée et de gestion,
La diversité des supports (fonds euros + unités de compte),
La souplesse dans la gestion (versements, arbitrages, retraits),
Une performance historique solide (ça se vérifie).
Vous songez à constituer votre retraite via l’assurance vie ? Vous n’avez pas tort.
L’AV est bel est bien un outil propice pour la constitution et la gestion d’une retraite sur le long terme.
Là encore, il n'y a pas de secret. Il faut commencer tôt, et verser petit à petit.
Peu importe le montant. Ce qui compte, c’est la régularité.
Cela dit, il existe tout de même une petite astuce pour en tirer le meilleur.
Et comme toujours, on vous la partage volontiers :
Au début, privilégiez plus d’unités de compte.
Au fur et à mesure que vous vous rapprochez de la retraite, commencez à sécuriser avec des fonds euros.
Avec l’assurance vie, vous choisissez qui recevra quoi. Mieux encore, vous pouvez personnaliser la clause bénéficiaire.
Notez que par défaut, la majorité des assureurs proposent une clause bénéficiaire standard du genre Mon conjoint, à défaut mes enfants nés ou à naître, par parts égales entre eux, vivants ou représentés, à défaut mes héritiers.
De plus, vous pouvez avoir recours au démembrement (usufruit pour votre conjoint, nue-propriété pour vos enfants). Idéal si vous disposez d’un bien immobilier à usage professionnel par exemple…
Prenons un exemple: vous êtes médecin. Dans votre contrat, vous mettez votre conjoint comme bénéficiaire de l'usufruit. Et vos enfants comme nu bénéficiaire.
Cela revient à donner les revenus de votre assurance vie à votre conjoint. Et de transmettre le capital à vos enfants plus tard. Tout ça en douceur, sans conflit et souvent sans impôts.
Quand vous êtes un professionnel libéral, un contrat d’assurance vie peut être la colonne vertébrale d’une stratégie patrimoniale solide. Il s’imbrique parfaitement avec l’immobilier (résidence principale, SCPI…), vos placements retraite (PER) ainsi que votre PEA ou vos comptes-titres
Jusqu'à présent, nous nous sommes contentés de faire les louanges des assurances vie pour les pro. Ce qui est logique. Une AV est une enveloppe fiscale intéressante à bien des égards.
Cela dit, il y a des erreurs à ne pas commettre pour ne pas mettre en péril votre initiative,
Laisser son contrat dormir sans surveillance : les assurances vies sont relativement sûres. Cela dit, vous pouvez très bien perdre votre capital. Surtout si vous choisissez d’opter pour des fonds en unités de compte.
Ne jamais arbitrer les supports
Ne pas adapter la stratégie à sa situation (âge, projets…) : on vous l'a dit précédemment, votre stratégie doit impérativement suivre l’évolution de vos projets, de votre âge, etc.
Prenez le temps de suivre votre contrat ou faites-vous accompagner.
Pour faire simple, le plus tôt possible. Même avec 50 € au départ.
Ce qui compte, c’est de faire démarrer l’horloge fiscale dès 8 ans.
En fonction de votre fonction libérale, vous avez peut-être un statut particulier. Voici ce qu’il faut savoir en fonction des différents statuts :
Vous l’avez compris, si vous êtes en profession libérale, vous n’avez pas le droit d’ignorer l’assurance vie.
Elle est là pour :
Et surtout : elle s’adapte à vous, à vos projets, à votre style de vie.
Commencez petit. Faites mûrir. Et capitalisez malin.
Vous hésitez encore ? Voici quelques compléments d’informations sur les questions que l’on nous pose le plus souvent !
Vous êtes profession libérale ? Souscrire une prévoyance pour les professions libérales est indispensable car vous n’êtes pas bien couvert par le régime obligatoire en cas de pépin de santé. Au contraire des salariés votre protection sociale est limitée. La prévoyance comprend plusieurs garanties permettant de vous protéger en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès. Mais ce n’est pas si simple de trouver un contrat adapté à ses besoins et sans mauvaise surprise.
Pas d’inquiétude Gus est là pour vous accompagner et vous offrir une assistance personnalisée dans le choix de votre prévoyance et ainsi vous protéger en cas d’accident de la vie.
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Le socle de base d’une prévoyance pour les professions libérales et TNS comprend trois protections.
Une couverture maintien de revenus qui prévoit le versement d’indemnités journalières en cas arrêt de travail. On retrouve aussi la garantie invalidité qui permet le versement d’une rente en cas d’invalidité. Enfin, le capital décès prévoit le versement d’une somme d’argent à votre famille si vous décédez prématurément.
En plus de ce socle, vous pouvez souscrire à des options comme la garantie rente éducation qui protège vos enfants en leur versant une rente jusqu’à la fin de leurs études ou encore la couverture du conjoint qui prévoit une rente pour votre conjoint jusqu’à sa retraite.
Si vous avez un cabinet qui a des charges fixes importantes vous pouvez prendre en option l’assurance frais généraux qui prévoit des indemnités journalières en cas d’incapacité professionnelle. Cette option est particulièrement importante pour les libéraux qui ont beaucoup de charges fixes.
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Les professions libérales comme les TNS cotisent à la CPAM pour tout ce qui concerne les remboursements de santé, de maternité ainsi que les indemnités journalières maladie pour une durée maladie de moins de 90 jours.
Cependant, pour tout ce qui concerne la prévoyance (indemnité temporaire de plus de 90 jours, invalidité, décès) les professions libérales cotisent à des caisses de prévoyance spécifiques à leur corps de métiers. Les médecins cotisent par exemple à la CARMF, les auxiliaires médicaux (kinés, infirmières, orthophonistes, podologues) à la CARPIMKO, les dentistes et les sages-femmes à la CARCDSF, les psychologues et les architectes à la CIPAV ou encore les avocats à la CBNF.
Les prestations varient d’une caisse à l’autre. Veillez donc à bien connaître les prestations de votre caisse professionnelle afin de pouvoir mieux lister vos besoins.
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Cette couverture permet le maintien de votre revenu en cas d’incapacité temporaire de travail. Elle est généralement fixée par rapport à vos revenus professionnels imposables de l’année précédente. Une prévoyance ne permettant pas l’enrichissement personnel, le maintien de salaire prend en compte les indemnités versées par la Sécurité Sociale si vous y avez droit afin que votre salaire soit maintenu à 100% mais pas davantage.
Sachez que vous pouvez décider de maintenir un peu moins que 100% par exemple 80%. Les indemnités sont versées pendant une durée de 3 ans maximum et chez certains assureurs vous pouvez régler le montant des indemnités en fonction de la durée généralement pour mettre un montant plus important à partir de la 2éme année.
Attention si vous êtes créateur alors vous n’êtes pas forcément éligible aux indemnités de la Sécurité Sociale ou alors pour un montant très faible (car la Sécu calcule vos revenus sur la moyenne des 3 dernières années). Faites preuve de vigilance car certains devis (surtout s’ils sont forfaitaires considèrent que vous allez toucher une indemnité ce qui ne sera pas le cas).
Les contrats forfaitaires, dont les indemnités sont versées sans contrôle des revenus professionnels et peu importe ce que la protection sociale (Sécu ou caisse) vous verse, sont très populaires depuis quelques années (par rapport au contrat indemnitaire) mais ils sont leurs inconvénients car si par exemple la Sécu ne vous verse rien vous serez content que la prévoyance complémente.
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L’une des garanties clés d’une prévoyance c’est le versement d’une rente jusqu’à la retraite en cas d’invalidité totale ou partielle.
Sur la partie invalidité ce qui est important c’est de choisir un barème qui correspond à votre métier. Le barème permet de calculer votre taux d’invalidité. La rente est déterminée en fonction du degré d'invalidité.
Le barème professionnel calcule le taux d’invalidité en fonction de l’impact de votre invalidité sur votre capacité à travailler. Le choix de ce barème professionnel est capital pour tous les métiers ayant une dimension physique comme de nombreuses professions médicales. Avec ce barème si vous avez un problème à la main qui vous empêche de pratiquer votre métier, vous serez remboursé à 100%.
Si vous pratiquez un métier sans dimension physique particulière alors le barème fonctionnel sera peut-être plus adapté. Le taux d’invalidité est alors calculé en fonction de votre capacité à réaliser certaines tâches de la vie quotidienne. Si vous perdez une main le taux d’invalidité sera de 10% environ.
Pour les métiers intellectuels le barème le plus adapté est peut-être le barème croisé qui fait un croisement entre barèmes fonctionnel et professionnel.
Le choix du seuil de déclenchement permet de décider à partir de quel taux le versement de la rente démarre. Nous vous conseillons de prendre un seuil de déclenchement à 16% ou 33%. Le seuil à 66% n’est pas assez protecteur car si vous avez une invalidité à moins de 66% vous toucherez aucune allocation.
Vérifiez enfin jusqu’à quel âge sera versée la rente invalidité, elle l’est généralement jusqu’à un âge compris entre 62 et 67 ans.
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En ce qui concerne le capital décès, vous aurez simplement à choisir le capital. La plupart des assureurs fixent le montant en fonction de votre revenu annuel et proposent un capital décès de 3x ou 4x vos revenus annuels. Le niveau de couverture est personnalisable.
Notez que certains assureurs prévoient le versement du capital décès si vous vous retrouvez en situation de perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA).
En plus du capital décès, vous pouvez opter pour la garantie éducation qui prévoit le versement d’une rente à vos enfants jusqu’à la fin de leurs études. Vous pouvez choisir le montant de cette rente mais nous vous recommandons un montant minimum de 1000€ par mois.
Le principe est le même pour la protection conjoint qui prévoit une allocation pour votre conjoint jusqu’à l’âge de la retraite.
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Le délai de franchise correspond au délai avant que les indemnités commencent à être versées en cas d’arrêt de travail. Ce délai concerne donc les couvertures maintien de salaire et frais généraux. Le délai de franchise dépend de la cause de l’incapacité professionnelle. Il est généralement plus court en cas d’accident ou d’hospitalisation (0 jour ou 3 jours) qu’en cas de maladie (15 jours ou 30jours).
Nous vous recommandons simplement d’éviter les franchises longues de plus de 30 jours en cas de maladie mais pas de prendre plus court car les assureurs font payer cher les options franchises courtes (car selon eux cette option attire principalement les personnes qui prennent beaucoup d’arrêts).
Le but de la prévoyance est de vous couvrir contre les maladies et accidents de la vie vous empêchant de travailler pendant de longues semaines et pas pour vous couvrir sur les petites maladies du quotidien.
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Le délai de carence c'est cette période après que vous avez souscrit à une assurance, mais pendant laquelle vous ne pouvez pas encore bénéficier des avantages du contrat, même en payant vos cotisations. Les délais de carence les plus communs sont ceux qui concernent les maladies (généralement au bout de 3 mois), la maternité (6 à 9 mois) ou les burnouts (6 mois à 1 an).
Par contre, il n’y a généralement pas de carence pour tout ce qui est accident et hospitalisation.Les délais de carence ne sont pas problématiques en tant que tel, ils permettent aux assureurs d’éviter que des personnes souscrivent en sachant qu’ils sont malades. Il faudra simplement éviter les franchises très longues de plus de 3 mois.
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Les mauvaises surprises d’une prévoyance proviennent souvent d’une mauvaise explication de conditions du contrat avant sa signature.
C’est d’ailleurs pour cela que c’est mieux de passer par un courtier qui connaît les particularités des produits et pourra vous aider à tout bien comprendre et à bien voir les petites lignes des conditions générales qui paraissent anodines mais ne le sont pas et peuvent avoir des conséquences dramatiques sur votre vie.
Les points de vigilance le plus importants sont liés aux exclusions qui peuvent concerner la pratique de sport à risque comme le kitesurf, les sports aériens (hors baptême) ou marins (plongée en autonomie).
Certains assureurs excluent certaines maladies d’origine psychologique ou liées à un problème de dos. Plus exactement ils conditionnent le paiement des indemnités au fait que la maladie physiologique ou le mal de dos ont entraîné une hospitalisation ce qui est rarement le cas. Les assureurs proposent d’ailleurs souvent une option permettant d’enlever cette condition. Mais ils facturent cette option assez chèrement.
Enfin si vous prévoyez d’avoir des enfants sachez que certaines prévoyances vous couvriront plus ou moins bien en cas de grossesse pathologique. Certains contrats vous couvriront sans condition tandis que d’autres mettent une liste de maladies liées à la grossesse pathologique pour lesquelles vous serez prises en charge, ce qui est selon notre analyse très restrictif.
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La prise en charge d’une activité à temps partiel diffère en fonction des assureurs.
Sur ce sujet, il y a deux points de vigilance, parfois le versement des indemnités journalières en cas d’activité partielle n’est possible que si vous avez d’abord été en arrêt total pendant une certaine durée. Ceci peut être problématique pour certains professionnels notamment les professions médicales qui à cause d’un problème physique peuvent continuer à travailler mais ne peuvent pas faire des journées complètes. On pense par exemple à une profession libérale médicale avec un problème de dos l’empêchant de travailler debout plus de 3h par jour.
Le deuxième point de vigilance est la durée d’indemnisation en cas d’activité partielle. Certains assureurs limitent l’indemnisation à une durée faible par exemple 6 mois.
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En tant que libéral comme tous les TNS (travailleur non salarié), vous pouvez bénéficier de la loi Madelin qui vous permet de passer les cotisations en charges et ainsi de diminuer le coût réel de votre prévoyance Madelin.
Cette loi fonctionne aussi pour les cotisations de la mutuelle.
Le plafond est de 3,75 % bénéfice imposable majoré de 7 % du Plafond annuel de la Sécurité Sociale (7% de 43 992€ soit 3 080€). Pour un bénéfice de 50 000€ par an cela donne : 1 875 + 3 080€ = 4 955€ par an.
En parlant d'avantage fiscal, pensez aussi à préparer votre retraite en ouvrant un PER pour les professions libérales.
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Une fois que vous avez trouvé une offre qui correspond vraiment à vos besoins de profession libérale vous pouvez commencer à comparer les tarifs. Nous vous recommandons de commencer par faire ce travail de sélection puis de regarder le prix et pas l’inverse car vous risquez de choisir un contrat peu cher mais qui vous protège mal.
Dans les faits on remarque que dans le processus de sélection de la prévoyance qui vous correspond vraiment, vous allez éliminer la plupart des devis et au final vous ne pourrez comparer que 2 et maximum 3 devis entre eux.
Si vous avez un budget limité une autre façon de fonctionner et de regarder la meilleure offre en fonction de ce budget. Mais il faudra alors classer vos besoins par ordre d’importance car vous ne pourrez pas tout avoir et ce n’est pas simple de dire ce qui est plus important entre la rente éducation et le déclenchement de l’invalidité à 20%.
Vous avez suivi toutes ces étapes ? Vous pouvez désormais procéder à la souscription de votre contrat.
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Chez Gus nous équipons le plus souvent nos clients libéraux avec les produits Abeille Senseo, la prévoyance SwissLife, Unim ou encore April Prévoyance profession libérale. Ces contrats proposent à la fois le barème pro, le seuil de déclenchement à partir de 15% ou 20% et un prix attractif. Il est aussi possible d’ajouter en option une garantie frais généraux afin de protéger votre cabinet.
Nous déconseillons par contre certains contrats comme la prévoyance la Médicale ou à la prévoyance de la MACSF. Le contrat Agipi qui est aussi un des leaders du marché a aussi de nombreux points faibles.
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Les assureurs sont drastiques sur la sélection médicale. Si vous avez des antécédents c’est-à-dire des arrêts de travail de plus de 15 jours, que vous prenez des médicaments de manière quotidienne ou que vous avez eu un problème de santé avec des risques de récidive alors vous devrez le déclarer dans le questionnaire de santé.
L’assureur va alors vous demander des précisions sur l’antécédent et vous devrez sûrement vous rendre chez le médecin pour demander des papiers. Une fois le dossier médical complet celui-ci sera analysé par la cellule médicale de l’assureur qui se prononcera sur votre cas. L’assureur peut proposer une acceptation au tarif normal si votre antécédent ne l’inquiète pas mais plus généralement il impose une augmentation de tarif, une exclusion et parfois même refuse l’adhésion.
Pour toutes ces raisons c’est mieux de souscrire une prévoyance quand on est en bonne santé.
De la même manière si jamais vous avez un problème de santé il deviendra très compliqué de changer de prévoyance.
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C’est toujours difficile de répondre à cette question du prix de la prévoyance car les paramètres sont nombreux. Ceux qui ont le plus d’impact sur la détermination du tarif sont le métier, l’âge, les revenus assurés et les options choisies. Ce qui est certain c’est que les prévoyances sont moins coûteuses pour les médecins, dentistes et avocats que pour les kinés et infirmières.
Si vous voulez avoir une idée du prix d’une prévoyance, pas d’autres solutions que de demander des devis.
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La couverture de la Sécu et de la CARMF et de la CARCDSF n’est pas suffisante en cas d’arrêt de travail (50% de vos revenus max, pas d’indemnités pendant les 3 premiers mois en phase de lancement) et d’invalidité (la CARMF vous verse une rente faible et uniquement si vous êtes totalement invalide).
En tant que médecin libéral ou dentiste, il vous faut un contrat avec une bonne prise en charge des maladies de dos et psychologique (attention à la MACSF et la Médicale), une invalidité avec un barème pro et une indemnité qui démarre à 16%. L’option frais pro est aussi importante notamment si vous avez un loyer.
La bonne nouvelle est que les prévoyances sont relativement bon marché pour les médecins et dentistes par rapport à d’autres professions médicales.
Les contrats qui sortent du lot pour les médecins et dentistes sont ceux de Swisslife (excellent rapport garanties prix avant 50 ans mais quelques défauts) et surtout le contrat Senseo d'Abeille. En fonction de votre profil et de vos besoins, les contrats d'April, d'Unim et d'Alptis peuvent être des alternatives intéressantes. Attention vous devez éviter les contrats de la Médicale, MACSF ou GPM.
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La couverture de la Sécu et de la CARPIMKO n’est pas suffisante en cas d’arrêt de travail (50% de vos revenus max, pas d’indemnités pendant les 3 premiers mois en phase de lancement), en cas d’invalidité (la CARPIMKO verse une rente faible et uniquement si vous êtes invalide à plus de 66%) et en cas de décès (37K€ pour le conjoint majoré de 18k€ si vous avez des enfants).
En tant qu’auxiliaire médical libéral il vous faut un contrat qui vous couvre bien en cas de problème de dos, avec une invalidité calculée sur un barème pro (et idéalement avec l’option indemnisation dès 16% mais c’est coûteux). L’option frais pro est aussi importante surtout si vous avez un loyer.
La plupart des assureurs ont appliqué des augmentations de tarifs pour les kinés et infirmières ces 2 dernières années et les contrats qui sortent du lot en 2024 sont ceux d'Abeille et de Swisslife et d'UNIM. Ces contrats offrent un ensemble d'avantages, incluant une franchise de 15 jours pour les maladies, l'utilisation d'un barème professionnel pour l'évaluation de l'invalidité, une couverture efficace pour les troubles dorsaux, le tout à des tarifs compétitifs.
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Pour les psychologues, la couverture de la Sécu et de la CIPAV n’est pas suffisante en cas d’arrêt de travail (50% de vos revenus, durée max de 3 mois), en cas d’invalidité (la CIPAV verse une rente faible et uniquement si vous êtes invalide à plus de 66%) et en cas de décès (entre 15K€ et 80K€ en fonction de votre classe de cotisation).
Le meilleur contrat pour les psychologues en 2024 est celui d’Abeille. Le rapport garanties prix est beaucoup plus intéressant.
Si vous exercez sous le régime de la micro-entreprise, vous ne pourrez pas bénéficier de la loi Madelin pour les TNS (car vous ne pouvez pas passer de charges).
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En tant qu’ostéopathe vous êtes mal couvert par la CIPAV et la Sécu qui vous verse au mieux 50% de vos revenus pendant 3 mois. En cas d’invalidité la CIPAV verse une rente faible et uniquement en cas d’invalidité importante (+66%). En cas de décès un montant faible est versé à votre famille.
En tant qu’ostéopathe il vous faut un contrat qui vous couvre bien en cas de problème de dos, avec une invalidité calculée sur un barème pro (et idéalement avec l’option indemnisation dès 16% mais c’est coûteux). L’option frais pro est aussi importante surtout si vous avez un loyer.
Pour les ostéopathes, c'est le contrat de Swisslife qui sort du lot. Il propose une franchise maladie à 15 ou 30 jours, un barème pro et un seuil de déclenchement à 16%, le tout à un prix attractif.
Si vous exercez sous le régime de la micro-entreprise, vous ne pourrez pas bénéficier de la loi Madelin pour les TNS (car vous ne pouvez pas passer de charges).
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Il existe 10 caisses différentes en 2024. Chacune de ces caisses est en charge de la retraite des professions associées et dans une moindre mesure de la prévoyance même si ce n’est pas leur rôle premier. Par exemple, il est écrit sur le site de la CARMF “La CARMF n’est pas une Caisse Maladie, mais une Caisse de Retraite”
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Pour une profession libérale, choisir sa prévoyance est aussi souvent l’occasion de changer de mutuelle santé. De nombreux assureurs spécialistes de l’assurance des indépendants proposent des réductions aux professions libérales en cas de souscription à une mutuelle et une prévoyance. La réduction qui est autour de 10% des cotisations n’est pas négligeable
Par ailleurs, ces assureurs spécialistes des libéraux conçoivent généralement de bonnes mutuelles pour les professions libérales.